Directions.fr : Le site des directeurs et cadres du secteur social et médico social

Secteur médico-social
Léger toilettage pour la loi HPST

25/08/2011
Le sénateur Jean-Pierre Fourcade, auteur de la proposition de loi.

Pas de révolution en vue pour le secteur médico-social. Deux ans après sa promulgation, la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) est amendée par la loi dite « Fourcade ». Par petites touches. Principale disposition ? Les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) et les lieux de vie et d’accueil opérant une transformation d’activité n’auront pas à passer par la procédure d’autorisation via l’appel à projets, si la catégorie de leurs bénéficiaires reste inchangée. Une simple modification de l’autorisation sera nécessaire.
Autre demande du secteur entendue par les parlementaires concernant la sécurisation de l’intervention des libéraux : la présomption de non-salariat est confirmée. « Cela devrait régler les litiges avec les Urssaf », espère la Fédération hospitalière de France (FHF). La loi précise également que le groupement de coopération sociale ou médico-sociale (GCSMS) n’a pas la qualité d’ESSMS. Mais selon l’avocat Olivier Poinsot, « comme cela n’a jamais été le cas, cette disposition, qui veut faire croire à l’impossibilité des GCSMS de porter une autorisation, est inutile et démagogique ».

Par ailleurs, le choix du régime juridique des groupements est simplifié. « Tous ceux comprenant au moins une personne de droit privé pourront choisir un régime de droit privé, plus souple et qui aura, à n’en pas douter, du succès », pronostique l’avocat Laurent Cocquebert.

Des mesures disparates

À noter encore : les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) et les centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (Caarud) voient leur durée d’autorisation alignée sur le droit commun, soit 15 ans. Enfin, les schémas des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) et des services tutélaires, arrêtés par le préfet de région, ne devront l’être qu’après consultation des représentants des usagers et des gestionnaires.

Quant au dossier de la prise en charge du transport des enfants en centres d’accueil médico-social précoce (Camsp) et en centres médico-psychopédagogiques (CMPP), il attendra un autre train législatif pour être réglé. Au regret de la fédération d’employeurs Fehap. En effet, le Conseil constitutionnel a censuré l’article qui permettait une prise en charge par l’assurance maladie.

Loi n° 2011-940 du 10 août 2011 

Julian Breuil

Publié dans le magazine Direction[s] N° 88 - octobre 2011






Ajouter un commentaire
La possibilité de réagir à un article de Direction[s] est réservé aux abonnés  du magazine Direction[s]
Envoyer cette actualité par email :
Email de l'expéditeur (vous)*

Email du destinataire *

Sujet*

Commentaire :

* Champs obligatoires

Le Magazine

N° 229 - avril 2024
Restauration collective. Trouver l'équilibre
Voir le sommaire

Formation Direction[s]
Offres d'emploi
Les 5 dernières annonces publiées
Conseil Départemental de la Seine Saint Denis

DIRECTEUR·RICE GÉNÉRAL·E DU CDEF 93

Conseil Départemental de la Seine Saint Denis

MEDECIN REFERENT MALADIES INFECTIEUSES

UDAF DE LA MARNE

DIRECTEUR DE POLE (H/F)

Le Département de la Manche

Responsable du territoire de solidarité Coutançais (f/h)

Département du Val-de-Marne

GESTIONNAIRE COMPTABLE (H/F)


Voir toutes les offres
Trophée Direction[s] : l'essentiel

Logo Trophée 2

Participez au Trophée Direction[s] 2023 !

Sous le haut patronage de :

Aurore Bergé, ministre des solidarités et de la famille,

Madame Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées,

et

Charlotte Caubel, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance.

 

En partenariat avec :

Logo Axiome

et