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Insertion par l'activité économique
Tenir les ambitions du pacte

14/10/2020
Olivier Dupuis (FEI)

Créer 10 000 postes d’ici à 2022 : le pacte Ambition pour l’insertion par l’activité économique (IAE) tiendra-t-il sa promesse ? Alors que sa première année de mise en œuvre s’est heurtée de plein fouet à la crise sanitaire, le gouvernement entend maintenir le cap, a prévenu Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l’Insertion, devant l’association des journalistes de l’information sociale (Ajis), le 8 octobre.

Un sauvetage express

Pour y parvenir, un plan de relance en deux volets a été établi. Trois structures sur quatre ont demandé à bénéficier du premier, dit de sauvetage, comprenant un forfait national pour compenser les heures non réalisées et les surcoûts. Le second volet (un appel à projets pour développer l'activité dans des secteurs clés comme l'aide à la personne ou la transition écologique) s'est clos le 2 novembre. « Le tout en deux mois… Ça laisse peu de temps pour s'en emparer », regrette Olivier Dupuis, secrétaire général de la Fédération des entreprises d'insertion (FEI). Des structures que la crise a touché « diversement selon les territoires et les secteurs. D'ici à la fin d'année, elles auront retrouvé leur niveau moyen d'activité », illustre Olivier Dupuis. Pas de quoi passer à la vitesse supérieure pour l'organisation qui attend désormais un coup d'accélérateur.

Ouvrir les vannes des marchés publics

Comment ? « Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021 poursuit la trajectoire de 2020 mais avec des bémols comme une hausse de 3000 postes entre les deux années. Il faudra que le budget 2022 soit plus costaud », note Olivier Dupuis. En ligne de mire aussi : la proposition de loi Inclusion, toujours en discussion au Parlement à la mi-octobre, qui doit permettre la bascule de l’agrément vers la prescription ouverte à des partenaires et aux structures d’insertion. Et l'ouverture d'un CDI Inclusion aux salariés âgés d’au moins 57 ans rencontrant des difficultés.

« Nous attendons aussi l'expérimentation du contrat de professionnalisation dont le décret n'est toujours pas sorti, et que l'on actionne enfin le levier de la commande publique à la main de l'État », poursuit Olivier Dupuis. Un dernier sujet bien identifié par la ministre qui a assuré vouloir « rapidement développer les clauses d'insertion dans les marchés publics ».

Laura Taillandier

Publié dans le magazine Direction[s] N° 191 - novembre 2020






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