Le médecin coordonnateur est devenu un interlocuteur incontournable des directeurs d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Sa mission :  s’assurer que le meilleur soin gériatrique possible est prodigué aux résidents. Il doit notamment élaborer le projet de soins, participer à la rédaction du rapport annuel d’activité médicale ou encore animer collectivement l’équipe soignante. Il doit donc posséder des compétences à la fois institutionnelles (sur l’organisation et le fonctionnement de la structure, le programme de soins individualisé par objectif, etc.) ainsi que cliniques et thérapeutiques gériatriques.

Lieux d’exercice

Selon la Drees, près de 5 500 médecins coordonnateurs travaillent dans les 7 400 Ehpad.

Rémunérations et conditions de travail*

Il est rémunéré selon la grille indiciaire ou la convention collective nationale (CCN) qui régit l’établissement où il exerce, et selon son ancienneté. Dans la CCN de 1951, il débute (hors primes et sujétions spéciales) avec un salaire de 5075 euros brut pour finir à 7957 euros.
Dans celle de 1966, il n’existe pas de grille spécifique, mais les médecins coordonnateurs peuvent être rattachés aux médecins spécialistes dont la rémunération débute à 4691 euros brut et se termine à 8117 euros en fin de carrière. Dans la territoriale, il peut être rémunéré comme un médecin hors classe, et débuter avec 3 439 euros brut pour finir à 3847 euros. Ce montant dépend de la négociation menée avec le chef d’établissement et l’agence régionale de santé (ARS). La Fédération française des associations des médecins coordonnateurs en Ehpad (Ffamco) estime que la rémunération à temps plein du médecin coordonnateur ne devrait pas être inférieure à 5 000 euros brut par mois.

Diplôme et formation

Le médecin coordonnateur est un docteur en médecine qui doit également être titulaire soit d’un diplôme d’études spécialisées complémentaires de gériatrie, de la capacité de gérontologie (qui doivent disparaître au profit du diplôme d’études spécialisées passé durant l’internat), d’un diplôme d’université de médecin coordonnateur d’Ehpad ou, à défaut, d’une attestation de formation continue. Dans le cas contraire, le professionnel doit impérativement s’engager dans un cursus de formation gérontologique dans un délai de trois ans à compter de la signature du contrat qui le lie à l’Ehpad.

Validation des acquis de l’expérience : non

* Chiffres au 1er  janvier 2022