Les missions de la puéricultrice sont variées : soins techniques, éducatifs et relationnels, dépistage d’anomalies, conseils alimentaires et information aux parents, prévention, etc. Cette professionnelle de la petite enfance identifie les besoins des plus jeunes et y répond. Elle joue un rôle clé en matière de prévention, d’éducation et de recherche, et assure la promotion d’une politique de progrès de la santé des enfants. En outre, elle peut participer à l’administration d’un service ou d’une institution. La puéricultrice est parfois amenée à encadrer une équipe d’éducateurs, d’auxiliaires ou d’assistantes maternelles autour d’un projet éducatif associant les parents.
Lieux d'exercice
En 2020, près de 23054 puéricultrices (dont 324 puériculteurs) travaillaient au sein des hôpitaux et maternités, services de pédiatrie, de néonatalogie ou de chirurgie infantile (14454 sont salariés hospitaliers), de crèches, haltes-garderies, pouponnières, foyers maternels, de centres de protection maternelle et infantile (PMI), etc. Elles sont 900 dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass). Après cinq ans d’expérience professionnelle, elles peuvent devenir directrices d’une structure d’accueil de jeunes enfants.
Rémunération et conditions de travail*
Dans l’hospitalière et la territoriale, lla rémunération va de 1977 euros bruts en début de carrière à 3 083 euros en fin, en hors classe. Dans la convention collective nationale de 1966, les salaires bruts s’échelonnent de 1 920 euros en début de carrière pour atteindre 3 309 euros en fin. Dans celle de 1951, ils commencent à 2 254 euros et finissent à 3 020 euros. Et dans celle de la branche de l’aide à domicile, ils vont de 2 141 euros à 3 125 euros brut. Ces rémunérations ne tiennent pas compte des éventuelles primes, notamment celles dites « du Ségur ».
Diplôme et formation
Le diplôme d’État de puéricultrice est préparé dans 34 écoles agréées par le préfet de région. La formation est accessible, via un concours, aux titulaires d’un diplôme d’État infirmier ou de sage-femme, ainsi qu’aux personnes justifiant d’une inscription en dernière année d’études conduisant à l’un de ces deux diplômes. Elle dure un an, avec 650 heures d’enseignement théorique, 140 heures de travaux dirigés et 710 heures de stage.
À savoir. Les ressortissants de l’Union européenne titulaires d’un diplôme d’infirmier non conforme aux obligations fixées par les directives européennes peuvent être admis à suivre la formation de puéricultrice sans avoir à passer les épreuves d’admission et être autorisés à exercer la fonction d’infirmier en France.
Validation des acquis de l'expérience : non
*Chiffres au 1er janvier 2021
À lire
Le Livre blanc de l’Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s et des étudiants (ANPDE), 2018