L’auxiliaire de puériculture seconde l’infirmière puéricultrice, dispense des soins et encadre les repas. Elle élabore des activités d’éveil et d’éducation pour favoriser l’autonomie des enfants. Elle participe à l’accueil et à l’intégration sociale des jeunes handicapés, malades ou menacés d’expulsion. Proche des enfants au quotidien, elle veille à l’aspect relationnel des soins et entretient un rapport de confiance avec les parents.
Lieux d’exercice
En 2015, quelque 85 000 professionnelles (dont 99% de femmes) exercent dans les structures d’accueil de la petite enfance (crèches, haltes-garderies) gérées par les collectivités locales, associations ou entreprises privées. Elles interviennent aussi dans les hôpitaux et cliniques (pédiatrie, maternité), pouponnières, centres de protection maternelle et infantile (PMI) et centres pour enfants handicapés.
Rémunération et conditions de travail*
Dans la fonction publique hospitalière comme dans la territoriale, la rémunération va de 11 555 euros en début de carrière à 2 216 euros en fin, pour une auxiliaire de puériculture principale. Dans la convention collective de 1966, le salaire brut (hors primes) varie de 1 615 euros au début à 2 162 euros à la fin, hors sujétions d’internat. Dans celle de 1951**, il s’étale de 1 596 euros à 2 138 euros (hors primes), tandis que dans la branche de l’aide à
domicile, les salaires vont de 1 592 à 2 141 euros brut. Ces rémunérations ne tiennent pas compte des éventuelles primes.
Diplôme et formation
De niveau 3, le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) en cours de réingénieurie doit passer au niveau 4, soit un niveau bac. Le concours d’entrée permettant d’entrer dans l’une des 139 écoles et qui concernait une minorité de candidats, devrait être supprimé pour être remplacé par une sélection sur dossier. La formation via 8 modules, qui comprenait jusqu’à présent 595 heures d'enseignement en école et 840 heures de stages en milieux hospitalier (maternité, pédiatrie ) et extra-hospitalier (halte-garderie, maisons d'enfants, crèche) sur 10 mois, devrait être allongée.
Dispenses et allégements
Le diplôme devrait être réorganisé en blocs de compétences ce qui permettrait des passerelles avec d’autres diplômes, notamment celui du diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) et de celui d’accompagnant éducatif et social (DEAES).
Validation des acquis de l’expérience : oui
*Chiffres au 1er janvier 2021
À lire
Les 50 outils indispensables de l’auxiliaire de puériculture, Julie Armand, Vuibert, septembre 2019
L’insertion professionnelle des auxiliaires de puériculture, études et analyse, Oref Grand Est, novembre 2019
Guide de la petite enfance, accompagner l’enfant de à à 6 ans, Claudine Montenot Wagner, Evelyne Muriel Beliah-Nappez, Evelyne Allègre, Jacqueline Grassier, Elsevier/Masson, 2018.
En savoir plus
Association nationale des auxiliaires de puériculture : www.asso-anap.net
Décret n° 2007-1301 du 31 août 2007 (DEAP)
Site d’information : lesprosdelapetiteenfance.fr