L’éducateur de jeunes enfants (EJE) contribue à l’éveil et à l’autonomie des enfants, en créant pour eux un environnement enrichissant.

Lieux d’exercice

Près de 11 000 des 18 500 EJE travaillent pour le secteur public, la majorité dans les structures de la petite enfance (crèches, haltes-garderies, etc.), les autres en hôpital, en foyers de l’enfance, maisons maternelles ou centres d’action médico-sociale précoce (Camsp). De 2000 à 2010, la progression annuelle des diplômés était de 6,5 %. Mais les EJE sont encore peu nombreux dans certains secteurs où l’offre d’accueil des moins de 3 ans a progressé plus vite.

Rémunération et conditions de travail*

La rémunération brute dans les fonctions publiques hospitalière et territoriale va de 1827  euros en classe normale (début de carrière) à 2 938  euros en classe supérieure (fin de carrière). La convention collective unique de l’aide à domicile fixe les salaires de 1974 euros brut en début de carrière à 2 646 euros en fin. Dans celle de 1966, ils vont de 1 770 euros à 3 108 euros (hors sujétion d’internat). Ces salaires ne tiennent pas compte des éventuelles primes. Après trois années d’expérience, un EJE peut diriger une structure de 40 places maximum.

Diplôme et formation

Le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE) est désormais de niveau II et de grade licence. Pour intégrer la formation, accessible via Parcoursup, il faut être titulaire du bac ou équivalent, d’un certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au moins au niveau IV, ou bénéficier d’une validation des études, des expériences professionnelles ou des acquis personnels. La formation, en alternance sur trois ans, comprend 1 500  heures de théorie et 2 100  heures de stages pratiques. Les compétences développées touchent quatre domaines : l’accueil et l’accompagnement du jeune enfant et de sa famille, l’action éducative en direction du jeune enfant, l’institution, le travail en équipe pluriprofessionnelle et la communication professionnelle et les dynamiques interinstitutionnelles, les partenariats et les réseaux.

Dispenses et allégements

Les dispenses et allégements de formation diffèrent selon les titres obtenus et la qualification (DUT mention Carrières sociales, diplôme d’État infirmier, de puéricultrice, etc.). Les titulaires de diplômes de travail social, de niveau III notamment, sont dispensés de deux domaines de compétences et bénéficient d’allégements.

Validation des acquis de l’expérience : oui

* Chiffres au 1^er janvier 2021