L’éducateur spécialisé concourt à l’éducation d’enfants ou au soutien d’adultes qui présentent un handicap, des troubles du comportement ou des problèmes d’insertion. Il aide les personnes à restaurer ou préserver leur autonomie, à développer leurs capacités de socialisation, d’intégration et d’insertion.

Lieux d'exercice

Selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), 

97 900 éducateurs spécialisés exercent dans les champs du handicap, de la protection de l’enfance, de la prévention spécialisée et de l’insertion.

Rémunération et conditions de travail*

Dans la fonction publique, la rémunération (primes non comprises) varie de 1827  euros en début de carrière à 2 938  euros à la fin avec des fonctions d’encadrement. Dans la convention collective nationale (CCN) de 1966, les salaires (primes non comprises) vont de 1 770 euros pour un débutant à 3 108 euros en fin de carrière et dans la CCN de 1951, ils s’échelonnent (primes et indemnités non comprises) de 2 130 euros à 2 854 euros brut. Ces montant ne tiennent pas compte des éventuelles primes ou indemnités.

Diplôme et formation

Les candidats au diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES) intègrent un cursus de niveau II au grade Licence dès la rentrée 2018. Les conditions pour intégrer la formation restent inchangées : les candidats doivent être titulaires du bac (ou équivalent), d’un titre de niveau IV, du diplôme d’État d’aide médico-psychologique (DEAMP) ou d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), à condition d’avoir exercé cinq ans dans l’emploi correspondant. La formation est également accessible aux personnes en situation d’emploi sur les postes éducatifs. Organisée en quatre domaines, elle comprend 1 450 heures de théorie et 1 200 heures de formation pratique.

Dispenses et allégements

Les titulaires d’un diplôme sanctionnant deux années au moins d’études après le bac, des diplômes d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale (DETISF), de moniteur éducateur (DEME), DEAMP ou DEAVS – sous certaines conditions – peuvent demander un allégement de formation. De même pour les titulaires d’une licence ou équivalent, du DUT mention « Carrières sociales », d’une attestation de réussite à la formation dispensée par le centre national de formation et d’études de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ou encore du diplôme d’État infirmier ou de puéricultrice.

Validation des acquis de l'expérience : oui

*Chiffres au 1er  janvier 2021