À travers des activités d’aide à la vie quotidienne et à l’éducation des enfants, le technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF) accompagne les familles dans des tâches courantes comme le ménage, la gestion du budget ou le soutien aux devoirs des enfants. Ses objectifs ? Favoriser l’autonomie et l’insertion, soutenir les parents, mais aussi prévenir la maltraitance. Il peut intervenir aussi bien au domicile des personnes aidées (cas le plus fréquent) qu’en établissement.

Lieux d'exercice

Les quelque 8000 professionnels exercent essentiellement dans les services d’aide aux familles, de l’aide éducative en milieu ouvert, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), au domicile des personnes en difficulté ou au sein de structures sociales et médico-sociales. Ils étaient environ 1 020 dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass) en 2012.

Rémunération et conditions de travail*

Dans la convention collective de l’aide à domicile, les salaires bruts (primes non comprises) commencent à 1 726  euros pour finir à 2 302  euros. Dans celle de 1951, ils vont (primes non comprises) de 1 680  euros brut à 2 251  euros en fin de carrière. Dans celle de 1966, un technicien de l’intervention sociale peut débuter sa carrière à 1 693  euros brut pour la finir à 2 687  euros.

Diplôme et formation

Le diplôme d’État de technicien de l’intervention familiale (DETISF), de niveau IV, est délivré par l’agence régionale de santé (ARS). Aucun titre n’est exigé pour se présenter aux tests d’admission organisés par les centres de formation : une épreuve écrite afin d’apprécier le niveau général et la qualité d’expression du candidat, et un oral pour évaluer ses motivations et ses aptitudes relationnelles. Les titulaires d’un diplôme de niveau IV peuvent être dispensés de l’écrit. La formation, de 18 à 24 mois, comporte 950 heures de cours théoriques et 33 semaines de stage pratique.

Dispenses et allégements

Il en existe pour les titulaires des diplômes d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) ou de d’aide médico-psychologique (DEAMP) – tous les deux remplacés aujourd’hui par le DEAES – du DE de moniteur éducateur (DEME), d’assistant familial (DEAF), des bacs pro « Services de proximité et vie locale », « Services en milieu rural », du brevet d’État d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEPJ) (remplacé aujourd’hui par le BPJEPS), du brevet professionnel BPJEPS « Animation sociale » ou du titre d’assistant de vie aux familles.

Validation des acquis de l'expérience : oui

*Chiffres au 1er janvier 2021