Une première réunion technique sur la qualification des directeurs a eu lieu à la Direction générale de l'action sociale (DGAS) le 20 janvier. L'ordre du jour: le champ d'application du futur décret et la question des délégations. Tous les établissements et services autorisés en vertu de la loi 2002-2 seront bien concernés. Mais selon les « cafdésiens » de l'ADC-ENSP, la DGAS semble désormais vouloir dissocier d'un côté, le privé associatif et lucratif, et de l'autre, le public. Regrettable, estime l'association, favorable à « un décret fédérateur ». Quant à Jean-Marie Laurent, président de la Fnades, il regrette que « le problème des délégations n'ait pas été abordé frontalement. La DGAS va le contourner en énonçant ce qui relève de la fonction de direction. »
Une approche plurielle
Au grand dam de cette fédération d'associations de directeurs d'établissements et de l'ADC-ENSP, la DGAS semble s'orienter vers un décret à plusieurs niveaux de qualification, en fonction de degrés de délégations. « Il est sage que le décret n'adopte pas une approche monolithique, étant donné la grande diversité des postes de direction dans le secteur », approuve Louis Cornet du Groupement national des directeurs généraux d'associations, qui veille à ce que le texte n'interfère pas avec les libertés associatives.
La prochaine réunion, le 17 février, doit aborder la question des niveaux de qualification et des mesures transitoires.
M.D.