«Les associations s'expriment toujours en réaction aux plans des pouvoirs publics, il faut sortir de la complainte permanente». C'est le défi que veut relever Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) qui a lancé des états généraux en début d'année.
La première pierre à l'édifice: un livre blanc pour donner à voir le travail d'accompagnement réalisé auprès des plus démunis par les associations. Cet état des lieux doit maintenant être partagé avec les élus nationaux et locaux, les services de l'Etat et d'autres acteurs sociaux. «Le social est considéré comme un secteur dépensier, reconnaît Nicole Maestracci. A nous de montrer que les associations rapportent plus que l'inaction sociale!» En ligne de mire: le 50e congrès de la fédération en novembre, où une plate-forme de propositions politiques doit émerger. Au moment où la campagne pour les élections législatives et présidentielles battra son plein.
M. D.