Afin de répondre aux besoins de recrutement dans le champ social et médico-social - estimés à 400000 emplois d'ici 2015 -, il déclinera quatre grands volets d'action: l'identification des besoins; le recrutement (ciblé notamment sur les personnes en difficulté et les cadres intermédiaires); la rénovation de la formation (développement des troncs communs...); la valorisation des métiers de la dépendance (création d'un répertoire national des métiers...).
Test dans trois régions
C'est aux régions que reviendra sa mise en œuvre, dans le cadre d'une contractualisation avec l'Etat, a annoncé Valérie Létard. Qui signera une convention d'objectifs et de moyens avec trois régions expérimentatrices: le Nord-Pas-de-Calais, le Centre et l'Alsace. Financés à hauteur de 8 millions d'euros par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), ces tests porteront sur le repérage des besoins, l'expérimentation de formations nouvelles et la définition des modalités de contractualisation avec les partenaires financiers.
En parallèle, un comité de pilotage national s'attachera, entre autres, à mutualiser les financements par le biais de conventions-cadres avec les partenaires concernés: CNSA, organismes paritaires collecteurs agréés et réseaux associatifs. Parmi eux, l'union Una, qui salue dans le plan « un certain nombre d'avancées significatives dans l'approche des métiers de la dépendance », dont « la prise en compte du développement d'emplois d'encadrement intermédiaire ». Mais relève, comme la fédération Fnadepa et l'association AD-PA, une grande absente: la question des rémunérations.
Marion Léotoing