Ce dispositif disparaît en effet, à la faveur de la création, par la loi du 11 février 2005, de la prestation de compensation du handicap (PCH). Celle-ci se substitue désormais à l'aide forfaitaire de l'Etat auparavant versée aux services d'auxiliaires de vie. Et doit donc permettre aux personnes handicapées « d'obtenir les sommes nécessaires à la rémunération de leur auxiliaire de vie », a souligné Valérie Létard.
Maintenir les prestations
Sauf que toutes les personnes concernées n'ont pas demandé à bénéficier de la PCH. Pour faire face à ces situations, « une somme de 15 millions d'euros est prévue [...], afin de maintenir les prestations accordées », a annoncé la secrétaire d'Etat. Qui invite cependant les associations concernées à « s'adapter à cette transition », en encourageant leurs usagers à basculer « sans tarder dans le nouveau système ». Valérie Létard a également fait le point sur l'extension de la PCH aux enfants. Un droit d'option entre l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé et la PCH sera ouvert à compter du 1er avril 2008, avant l'ouverture totale d'une PCH rénovée, destinée aux enfants, dont l'entrée en vigueur est envisagée pour la rentrée 2009. « La seule solution praticable et compatible avec le calendrier fixé par la loi [de février 2005] », a-t-elle précisé, reconnaissant toutefois « que ce dispositif transitoire est susceptible de générer de la complexité et des difficultés. »
Marion Léotoing