Après avoir réalisé un tour d'horizon des modes de prise en charge en Europe, il en retire 25 propositions (dont 15 concernent l'échelon national). Notamment, celle de réduire l'offre à trois types d'hébergement: « La France, parmi d'autres points, se distingue par la diversité, mais aussi l'inutile complication de son offre. Il doit être possible - même si cela est compliqué - de rationaliser l'attribution des masses financières, les textes et la gestion des services, pour disposer de trois étages clairement standardisés de prise en charge: urgence, centres d'hébergement et de réinsertion sociale, résidences alternatives. »
Julien Damon recommande également d'envisager de décentraliser cette politique. « Les départements pourraient planifier et agréer, quand les villes seraient responsables de l'offre et des résultats », suggère-t-il.
Objectifs de résultats
Autre proposition: entrer progressivement dans une logique de délégation de service public et d'évaluation des opérateurs sur des objectifs de résultats. Avec comme outil des conventions d'objectifs et de gestion entre financeurs et opérateurs sur un rythme triennal... « La comparaison n'a pas pour but de nous autoencenser ou au contraire de nous flageller, mais bien de nous montrer les marges de progression potentielles: cela vaut pour l'État, mais aussi pourquoi pas, pour les associations », expliquait ainsi la ministre.
(1) À consulter sur www.logement.gouv.fr
Noémie Gilliotte