« Il semble difficile d’admettre que l’aide sexuelle relève d’un "droit-créance" assuré comme une obligation de la part de la société et qu’elle dépende d’autres initiatives qu’individuelles. » Les conclusions [1] du CCNE relatives à la question de l’assistance sexuelle pour les personnes handicapées sont claires… Et passent mal dans les rangs de l’association Ch(s)ose, qui dénonce une « vision réductrice et ghettoïsante ». Celle-ci demande l’ouverture d’un débat public sur le sujet et milite pour la création de services d’assistance sexuelle.
[1] Vie affective et sexuelle des personnes handicapées, question de l’assistance sexuelle, avis n° 118, octobre 2012, à télécharger sur www.ccne-ethique.fr
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 107 - mai 2013