Cette année, cinquante nouvelles maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d'Alzheimer (Maia) devraient venir s’ajouter aux 202 existantes. L’occasion pour l’administration de détailler les modalités de leur déploiement sur les territoires. Leur répartition sera notamment fonction du nombre de personnes de plus de 60 ans accueillies et de l'état de la couverture régionale.
90 000 euros par dispositif
La diffusion par les agences régionales de santé (ARS) du cahier des charges national [1] vaut appel à candidatures. Les porteurs de projets intéressés ont théoriquement jusqu’au 15 mars [2] pour adresser leur dossier, assorti entre autres d’une note détaillée de présentation, de documents formalisant l’engagement des partenaires locaux… Après avis de la commission régionale consultative de sélection, la décision finale devrait intervenir avant la fin avril. Dernières étapes avant le lancement du dispositif ? La signature d’une convention avec l’ARS et le recrutement du pilote « Maia ». Issus des crédits de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), 4,5 millions d’euros viendront abonder le fonds d’intervention régionale (FIR) à cet effet. Chaque projet pourra donc compter sur une enveloppe de 90 000 euros, correspondant au financement du pilotage et du fonctionnement courant (sur six mois) et de deux gestionnaires de cas (sur quatre mois). Le dossier ad hoc figure en annexes.
Circulaire n° DGCS/DGOS/CNSA/2014/09 du 15 janvier 2014
[1] Décret n° 2011-1210 du 29 septembre 2011
[2] Une date variable selon les régions.
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 118 - mars 2014