Manque de fluidité avec les équipes de jour, besoin de professionnalisation, usure… La démarche « Bonne JourNuit » a été lancée en 2017 dans les neuf établissements d’hébergement de la Fédération pour répondre aux problématiques des professionnels de nuit. Une chargée de mission assure sa mise en œuvre avec le comité social et économique (CSE), la médecine du travail, l’agence Aract, et le soutien de l’association OETH. Parmi les mesures prises ? Temps de transmission orale entre les équipes sur le temps de travail, création d’une communauté professionnelle des surveillants de nuit par ailleurs mieux intégrés dans l’organisation, équipement des travailleurs isolés d’un dispositif d’alerte en cas d’urgence, instauration de mesures permettant de respecter le rythme biologique (intervention d’un ergonome, microsiestes). Du côté de la reconnaissance du métier, les fiches de poste ont été actualisées, les parcours de formation affinés (anticipation des inaptitudes notamment) et les reconversions facilitées. Résultats ? Amélioration de la communication, meilleure hygiène de vie, passage d’un surveillant à un poste de jour.

Le jury a aimé. La prise à bras-le-corps d’un sujet trop peu abordé dans les organisations, les personnels de nuit étant moins visibles.