Doté pour 2015 de 3,278 milliards d’euros de crédits (contre 3,4 milliards d’euros en 2014), le fonds d’intervention régional (FIR) devra cette année être déployé, comme prévu par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015, autour de cinq grands axes :
- La promotion de la santé et la prévention des maladies, des traumatismes, du handicap et de la perte d’autonomie ;
- L’organisation et la promotion de parcours de santé coordonnés ainsi que la qualité et la sécurité de l’offre sanitaire et médico-sociale ;
- La permanence des soins et la répartition des professionnels et des structures de santé sur le territoire ;
- L’efficience des structures sanitaires et médico-sociales et l’amélioration des conditions de travail de leurs personnels ;
- Le développement de la démocratie sanitaire.
Une circulaire du 28 avril 2015 développe les actions qui devront être financées en priorité par le FIR, à savoir notamment :
- la mise en place d’unités de consultations dédiées pour personnes handicapées afin de leur offrir un accès aux soins courants ;
- le renforcement du dispositif des équipes de liaison et de soins en addictologie (ELSA) ;
- les projets de télémédecine ;
- la prise en charge à domicile dans le cadre du financement des plans d’action Paerpa des 9 ARS pilotes ;
- les projets d’amélioration des conditions de travail des personnels des établissements de santé et médico-sociaux et en priorité la prévention des risques psycho-sociaux et des troubles musculo-squelettiques ;
- les actions en faveur de l’efficience des structures médico-sociales, notamment les opérations de modernisation, d’adaptation et de restructuration des établissements ou de leurs groupements.
Par ailleurs, dans le cadre des actions visant à améliorer la qualité et la sécurité des soins et des prises en charge de l’offre médico-sociale, l’administration précise que les reliquats non pérennes des crédits FIR qui n’ont pas été affectés aux groupes d'entraide mutuelle (GEM) et aux Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer (MAIA) devront être utilisés en priorité pour financer la création de services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) et la prise en charge des cas complexes dans le champ du handicap.
Source : circulaire du 28 avril 2015
Elise Brissaud