« S’adapter au mieux au contexte territorial », « permettre une déclinaison locale opérationnelle », « se recentrer sur les missions propres à chaque partie prenante », telles sont les trois missions que se donne le nouveau plan national canicule (PNC) pour 2013.
Sa nouvelle mouture passe ainsi notamment par la mise en place de 4 niveaux d’alerte, contre 3 précédemment, afin de s’aligner sur les niveaux de vigilance météorologique :
- niveau 1, inchangé, de « veille saisonnière », activé automatiquement du 1er juin au 31 août ;
- niveau 2 d’« avertissement chaleur », déclenché lorsque la carte de vigilance météorologique passe au jaune et qui permet aux agences régionales de santé (ARS) de mettre en œuvre des mesures graduées ;
- niveau 3 d’ « alerte canicule », lancé par les préfets de département lorsque la carte passe à l’orange ;
- niveau 4 de « mobilisation maximale », correspondant au passage en rouge de la carte météorologique, sur décision du Premier ministre.
Sans remettre en cause les principaux objectifs du PNC, à savoir prévenir les effets d’une canicule, identifier et protéger les personnes à risque, mettre en place des actions de communication spécifiques, le plan canicule pour 2013 s’est considérablement étoffé.
Il se présente désormais sous la forme de fiches, propres aux différentes mesures applicables (dans les établissements de santé et médico-sociaux (avec la mise en place du traditionnel plan bleu), pour les personnes en situation de précarité, au niveau départemental…), et de recommandations détaillées (notamment à destination du grand public, des professionnels de santé et de ceux s’occupant des personnes à risques).
Des recommandations particulières pour « rafraîchir un espace à l’intérieur des établissements d’accueil des personnes âgées » sont également proposées.
Afin de « capitaliser les expériences », l’administration souhaite que les ARS communiquent chaque année à la direction générale de la santé (DGS) une synthèse évaluant l’efficacité du dispositif dans la région et proposent des améliorations.
Source : instruction interministérielle du 10 avril 2013
Elise Brissaud