La prorogation du groupement d'intérêt public (GIP) de l'Anesm pour une durée limitée à 1 an est entérinée par un arrêté du 13 mars 2017. La convention constitutive du GIP arrivera ainsi à terme le 20 avril 2018, comme prévu par son avenant n° 4 approuvé en Assemblée générale le 15 décembre dernier.
Désormais officiel, ce sursis est désapprouvé par le Comité d'orientation stratégique (COS) de l'agence qui avait formé le vœux que le GIP soit renouvelé pour une durée indéterminée. Les représentants de l'État en ont décidé autrement, dans le droit fil des consignes gouvernementales prises à l'été. Sur proposition de la ministre de la Santé, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) s'est en effet vue confier une "mission d'évaluation de la politique de contrôle et d'amélioration de l'offre sociale et médico-sociale" qui doit notamment envisager la dissolution du GIP. Une perspective rejetée par la fédération des associations de protection de l'enfant (Cnape) qui, notamment, a proposé des pistes pour améliorer la gouvernance de l'Anesm.
Tous les scénarios sont possibles. Les conclusions de l'Igas sont attendues aux alentours du mois de juin d'après la fédération employeur Nexem. En tout état de cause, dans le contexte électoral, il est loin d'être acquis que le sort de l'Anesm figure parmi les priorités de la future équipe gouvernementale. Affaire à suivre.
Source : arrêté du 13 mars 2017, JO du 19 mars.
Sybilline Chassat-Philippe