Issues du plan Alzheimer 2008-2012, les maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (Maia) sont désormais inscrites dans le plan maladies neurodégénératives (mesure 34) présenté le 18 novembre dernier par la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Rebaptisées « Méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie », ces Maia nouvelle génération poursuivent leur déploiement sur le territoire et sont désormais ouvertes à toutes les personnes âgées en perte d’autonomie, et non plus aux seuls malades d’Alzheimer.
A l’instar de 2013 et 2014, 50 nouvelles Maia devront ainsi voir le jour cette année, et 50 autres en 2016.
Une instruction, datée du 28 février dernier et qui vient d’être publiée, fixe la répartition des dispositifs sur le territoire, les modalités d’instruction des dossiers et fournit un modèle-type de convention pluriannuelle à conclure entre l’agence régionale de santé (ARS) et le porteur du projet retenu pour l’installation et le financement d’une Maia.
Les ARS sont tenues, « dès la publication de […] l’instruction », de lancer les appels à candidatures et de définir les modalités de réception des dossiers, « dont la date limite est fixée à mi-avril 2015 ».
Une enveloppe de 4,5 millions d’euros, issue des crédits du fonds d’intervention régionale (FIR), sera dévolue aux dispositifs en 2015 et permettra de financer, comme l’année dernière, le pilotage des Maia sur 6 mois et la gestion de cas sur 4 mois.
Source : instruction du 18 février 2015
Elise Brissaud