Passer d’une tarification à l’heure à une tarification à l’intervention : c’est la demande formulée par l’union nationale ADMR dans un plaidoyer publié le 22 avril pour permettre aux services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) familles de répondre aux besoins croissants (+ 5,2 % depuis 2018). Et ce, alors que les situations sont de plus en plus complexes (familles monoparentales, grande précarité, violences intrafamiliales, troubles psychiatriques…) et que les tarifs horaires varient de 31 à 67 euros selon les collectivités. Ainsi, 83 % des fédérations départementales de l'union voient leurs temps de déplacement financés. Pour les temps de réunions, ce chiffre s’élève à 80 % et chute à 65 % pour les moments d’analyse de la pratique.
Laura Taillandier