La réforme du Conseil supérieur du travail social (CSTS) lui permettra-t-elle d'assumer un rôle plus stratégique ? Installé dans sa nouvelle composition le 29 septembre, il doit renforcer sa mission de réflexion, d'expertise et de veille. La commission éthique et déontologie a ainsi été consolidée. L'ancienne vice-présidente, Brigitte Bouquet, qui a cédé la place à Michel Thierry (Igas), doit piloter un rapport sur le partage d'information dans le secteur. Réduction du nombre de sièges des syndicats de salariés, désignation du vice-président au lieu de son élection, programme de travail impulsé par le ministère, absence de représentations des travailleurs sociaux... Les organisations syndicales dénoncent un recul démocratique.
Noémie Gilliotte
Publié dans le magazine Direction[s] N° 79 - décembre 2010