Malgré des avancées incontestables en matière d'accueil et de continuité de la prise en charge, l'Igas dresse un premier bilan sévère sur le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Le principal problème est lié au statut même des structures – GIP sous contrôle départemental – dans lequel l'État est peu présent. Le mode de financement n'est pas adapté et crée des inégalités entre départements. La mission souligne, en outre, un problème de ressources humaines, une hétérogénéité des personnels, et pointe enfin des dysfonctionnements en matière d'orientation, résultant souvent d'une inadéquation de l'offre existante par rapport aux besoins du public.
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Mariette Kammerer
Publié dans le magazine Direction[s] N° 82 - mars 2011