Trois volets pour une loi. Le gouvernement a précisé, début octobre, les contours de la très attendue loi sur l’autonomie, promise pour 2014. Un texte en trois parties, alimentées par le fruit des réflexions de comités ad hoc. C’est au premier, confié fin septembre au conseiller général PS Luc Broussy, qu’il reviendra de plancher sur les aspects relatifs à l’adaptation de la société au vieillissement. Inauguré début octobre, un second groupe de travail, baptisé « Avancée en âge », s’attardera sur les questions de prévention et de qualité de vie, sous la houlette du Dr Jean-Pierre Aquino. De quoi nourrir le volet « Anticipation » du projet.
Des options connues
Pas de groupe de travail, en revanche, pour étudier la question de l’accompagnement de la perte d’autonomie, objet déjà de nombreux rapports. « Il appartient au gouvernement de faire des choix entre des options déjà connues », indique le ministère délégué aux Personnes âgées. Rendu des copies ? Fin 2012. Ces travaux seront étayés par les comparaisons internationales menées par la mission de la députée PS Martine Pinville et par la future évaluation du plan Alzheimer 2008-2012, désormais prolongé.
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 101 - décembre 2012