Alertée du « zèle inapproprié » de préfets « incitant fortement » les maires de communes de moins de 1500 habitants à dissoudre leur centre communal d'action sociale (CCAS) avant la fin de l’année, l’Unccas voit rouge. Dans un courrier coécrit avec l’Association des maires ruraux de France (AMRF), l’union rappelle à ces élus que si la loi Notre permet la suppression des centres dans leurs villes, c’est loin d’être une obligation. « En outre, il n’est fait mention d’aucune échéance particulière », rappellent les deux organisations qui invitent les édiles à prendre le temps de la réflexion.
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 137 - décembre 2015