Afin de bénéficier d’une rémunération établie sur la base du salaire antérieur, un stagiaire de la formation professionnelle handicapé doit désormais justifier d’une période minimale d’activité « au cours des cinq dernières années précédant l’entrée en stage ». Cette condition, introduite par décret, « ignore la réalité vécue par de très nombreuses personnes en situation de handicap et va entraîner des conséquences graves en termes d'accès à la formation », réagit le Comité d’entente. Qui exige l'abrogation de ce texte « publié sans concertation ».
Justine Canonne
Publié dans le magazine Direction[s] N° 133 - juillet 2015