L’hébergement d’urgence a enregistré des progrès notables en matière de capacités d’accueil et de conditions de prise en charge des « sans domicile », salue Cour des comptes [1]. Insuffisant toutefois pour répondre à la demande croissante liée aux effets conjugués des crises économique et migratoire, notent les magistrats. Ils plaident également pour un pilotage amélioré de cette politique par l’État (appelé en particulier à établir des relations « équilibrées » avec les gestionnaires) et pour une meilleure articulation avec les autres politiques publiques, aide sociale à l’enfance (ASE) en tête.
[1] Rapport annuel 2017 disponible sur www.ccomptes.fr
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 151 - mars 2017