« Le Conseil d’État refuse de reconnaître les atteintes portées aux droits des mineurs non accompagnés (MNA) et fait primer la lutte contre l’immigration irrégulière sur les droits de l’enfant. » Les organisations ne décolèrent pas après le rejet, le 5 février, de leur recours à l’encontre du décret relatif au fichier dit MNA. Un texte jugé légal pour « l’essentiel » par la juridiction, qui apporte toutefois des précisions sur son application. Des « pseudo-garanties » insuffisantes par les professionnels qui appellent les départements à ne pas participer au dispositif.
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 184 - mars 2020