[1] Projet retenu par la CNSA.
Groupe ACPPA, à Francheville (France)
Des structures du Groupe ACPPA ont organisé des échanges et des activités en petits groupes pendant le confinement et utilisé les outils numériques pour maintenir et améliorer le lien social (visio, appels téléphoniques…). Objectif : évaluer toutes les initiatives pour établir un mode opératoire généralisable, et capitaliser les nouvelles pratiques d’accompagnement des résidents, des familles et du personnel expérimentées pendant le confinement afin de les essaimer.
The association for the aged (Tafta), à Durban (Afrique du Sud)
The Association For The Aged (Tafta) compte 13 établissements de soins et résidences, complétement fermés lorsque le confinement a été décrété en mars 2020. La direction a alors développé un système de communication clair et instantané avec le personnel et les résidents. Parmi ces derniers, des « Communication Champions » ont été désignés pour partager des messages importants sur l’organisation et les mises à jour du gouvernement, mais aussi pour garder à l’œil l’état émotionnel des résidents et leur permettre de communiquer avec le monde extérieur. Un moyen de surmonter les restrictions liées à l’épidémie.
Fondation Compassion Alzheimer, à Varna (Bulgarie)
Les centres d’information, de consultation et d’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de troubles neurocognitifs de la Fondation ont lancé un service en ligne (conseils pratiques, juridiques, psychologiques) ouvert à tous, notamment aux aidants, une collecte de fonds pour les établissements et des cafés en ligne. Pour répondre à une demande croissante, elle a imaginé un podcast (« From us to you »), diffusant informations, messages personnels des résidents et sessions de musicothérapie. L’association sous la houlette d’Elena Triffonova, a réussi à exploiter les avantages d’un outil de communication peu coûteux pour créer du lien. Grâce au podcast, elle est désormais mieux connue, ses conseils juridiques et pratiques ont gagné un nouveau public.
Association Delta 7, à Paris (France)
Passer en distanciel l’accompagnement assuré par le centre d’accueil de jour pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs aidants. C’est le dispositif imaginé par l’association. Il se compose d’ateliers individuels par téléphone sur la base de livrets et d’activités thérapeutiques en ligne (ateliers mémoire, gymnastique, nutrition, méditation) en replay, renouvelés quotidiennement. L’objectif était de préserver les capacités cognitives et motrices des bénéficiaires et leur autonomie au domicile. Ces activités étaient accessibles gratuitement sans inscription. Delta 7 a fourni des tablettes aux personnes âgées de sa file active.
Fondation Maison des Champs, à Paris (France)
Soutien téléphonique, visite au domicile des personnes âgées, échanges intergénérationnels par lettre… Le service polyvalent d’aide et de soins à domicile de la Fondation, qui comprend une équipe spécialisée Alzheimer et un service Carrefour des solidarités (accueil, ateliers, sorties, visites de convivialité) a organisé différents dispositifs visant à renforcer le réseau local de solidarité pour contrer l’isolement engendré par la crise.
Établissement de santé Jean Lachenaud, à Fréjus (France)
Face à la fermeture de son accueil de jour, l’équipe s’est réorganisée pour conserver le lien social avec les résidents et leurs aidants, mais aussi anticiper et prévenir toute situation de rupture. Sur la base d’un premier suivi téléphonique et d’évaluations à domicile effectuées par une infirmière, un neuropsychologue et une animatrice, un accueil de jour hors les murs « Les Libellules » a permis de proposer des activités de loisir et de stimulation cognitive sur des supports numériques, une veille téléphonique et une ligne d’appui psychologique en renfort.
Réseau APA, à Mulhouse (France)
Lors du premier confinement, les bénévoles du Réseau APA ne pouvaient plus rendre visite aux personnes âgées. Des appels téléphoniques ont permis de garder le lien. Pour gérer ces appels de veille sanitaire et anticiper le plan Canicule, le dispositif a été numérisé via un espace collaboratif. Sur la plateforme Apalien, les bénévoles, formés, pouvaient partager les réponses obtenues des personnes (moral, besoins…) et communiquer toute alerte aux professionnels.
Groupe Cynthia Charone, à Bélem (Brésil)
L’un des accueils de jour du Groupe consacré aux patients atteints de la maladie de Parkinson propose des programmes d’activités de réhabilitation physique et sociale. Parmi elles, des cours de boxe, qui aident en outre à briser la stigmatisation autour des capacités de ces publics. Pendant l’épidémie, de nombreux patients ont montré une perte de mouvements, une altération des fonctions cognitives et des progressions significatives de leur maladie. Immédiatement après l’autorisation du ministère, les soignants ont repris leurs activités en personne en respectant les gestes barrières.
Ehpad Horizon (Fedosad), à Dijon (France)
Lors du premier déconfinement, les familles ont fait part de leurs difficultés pour communiquer avec leurs proches, de leur moral en baisse du fait d’un manque de lien et de visites impersonnelles à cause du cadre sanitaire strict. En réponse, l’Ehpad a créé les
Rendez-vous extraordinaires. Objectif ? Faire des visites des moments personnalisés avec photos, décorations, accessoires et musique. Le tout selon les envies des résidents afin de renouer plus facilement les liens.
The Alzheimer Society of Ireland, Dublin (Irlande)
Face à la suspension de ses actions habituelles (clubs sociaux, accueils de jour, cafés Alzheimer, groupes de soutien), et sur la base d’une enquête auprès de soignants et de malades, l’organisation a créé une nouvelle offre : service thérapeutique alternatif (appels téléphoniques d’engagement social et envoi de packs d’activités par courrier), service téléphonique infirmier individualisé et cafés Alzheimer virtuels.