Dans son rapport publié en juillet sur l'accès aux soins spécialisés, l'Observatoire international des prisons (OIP) pointe une situation « désastreuse » notamment en matière d'addictologie. « Les problèmes soulevés sont nombreux : manque de budget pour recruter des addictologues, absence de locaux pour organiser les consultations, manque de moyens humains pour organiser des téléconsultations… », résume la Fédération Addiction, particulièrement inquiète au regard des besoins des détenus. L'occasion de dénoncer aussi une politique de réduction des risques « au point mort », faute de décret d’application de la loi Santé de 2016.
Laura Taillandier
Publié dans le magazine Direction[s] N° 211 - septembre 2022