Bis repetita. Aucune organisation syndicale de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass) n'est signataire de l’avenant n° 2 soumis le 19 janvier par le camp patronal. L’enjeu pour la confédération Axess ? Ne pas perdre les crédits 2023 prévus par l’État pour les bas salaires dans le cadre du chantier de la convention collective unique et étendue (CCUE), en proposant un accord en faveur de revalorisations salariales "qui impacteront 95 % des salariés" (soit 1 milliard d’euros), explique-t-elle. C'est donc "non" pour la CGT, FO et Sud, déjà à l’origine de l’opposition majoritaire exercée fin 2023 à l’encontre de l’avenant n° 1. "Nous avons reçu un copier-coller de ce dernier, alors que nous avions convenu de décorréler ces mesures d’urgence de la CCUE !", s’agace Julie Massieu, négociatrice CGT. Pas mieux du côté de la CFDT qui refuse de s’associer à "ce fiasco", dénonçant "des mesures mal ficelées, ne répondant ni à l’exigence de convergence des garanties salariales ni aux attentes des professionnels". Les employeurs opteront-ils pour une recommandation patronale ? Prochaine paritaire programmée le 30 janvier.
Gladys Lepasteur