Présenté en Conseil des ministres le 22 avril, le projet de loi sur le dialogue social a reçu un accueil mitigé de l’Udes. Qui s’interroge en particulier sur les moyens qui seront alloués aux « commissions paritaires régionales interprofessionnelles », prévues pour assurer la représentation des salariés des TPE. Quant à la future prime d’activité, le texte en exclut pour l’heure apprentis et étudiants travailleurs. Une « discrimination », estiment notamment l’Uniopss, Coorace et la Fnars qui, interpellant François Hollande, réclament la révision du périmètre et de l’enveloppe du dispositif.
Justine Canonne
Publié dans le magazine Direction[s] N° 131 - mai 2015