Les conclusions des États généraux des maltraitances ont été rendues le 2 octobre à la ministre des Solidarités. Au total, vingt constats et soixante-dix propositions issues des saisines institutionnelles, groupes de travail et des débats qui nourriront le socle de la stratégie lancée en novembre. Parmi les observations ? Le fait que le sujet soit "invisibilisé" et ne trouve pas encore de réponse instituée, ce qui entraîne un sentiment d'abandon des pouvoirs publics. Pour y répondre, les États généraux préconisent, notamment, la construction d'outils de repérage transversaux à tout le champ de l’action sociale et médico-sociale, le développement de la formation continue des directeurs et cadres, notamment la dimension éthique et l’autonomie professionnelle, ou encore la levée du secret professionnel en cas de signalement de maltraitance concernant un adulte en situation de vulnérabilité.
Laura Taillandier