A compter de cette rentrée 2015, les dispositifs de scolarisation des élèves en situation de handicap du primaire et du secondaire seront désormais regroupés sous une même appellation : les « Unités localisées pour l’inclusion scolaire » ou Ulis. Déjà en vigueur dans les collèges et lycées, ces Ulis viennent remplacer, dans le premier degré, les anciennes « Classes pour l’inclusion scolaire » (Clis) et ont pour ambition de favoriser le parcours de formation des élèves en milieu scolaire ordinaire.
Dans une circulaire du 21 août 2015, la directrice générale de l’enseignement scolaire présente les nouvelles modalités d’organisation et de fonctionnement de ces Ulis école, Ulis collège et Ulis lycée.
Les Ulis, précise le texte, sont des « dispositifs ouverts » offrant aux élèves en situation de handicap une « organisation pédagogique adaptée à leurs besoins ainsi que des enseignements adaptés dans le cadre de regroupement et permet[tant] la mise en œuvre de leurs projets personnalisés de scolarisation (PPS) ».
Limités à 12 élèves dans le 1er degré et 10 dans le second degré, les Ulis sont encadrées par un enseignant référant, dénommé « coordonnateur de l’Ulis », spécialisé dans l’adaptation des apprentissages aux situations de handicap. Il assure l’enseignement lors des temps de regroupement des élèves ainsi que la coordination de l’unité et les relations avec les partenaires extérieurs, dont font notamment partie les établissements et services du secteur médico-social (ESMS).
Concernant ces partenariats avec les ESMS, la circulaire rappelle que des conventions doivent être passées entre les structures médico-sociales et les établissements scolaires, relatives à la mise en œuvre du PPS des élèves accompagnés. Ces conventions doivent préciser les « modalités pratiques des interventions des professionnels et les moyens mis en œuvre par l’[ESMS] au sein de l’établissement scolaire pour réaliser les actions prévues dans le PPS ».
Enfin, la directrice générale de l’enseignement scolaire souligne que les Ulis « sont parties intégrantes de l’établissement scolaire » et que les élèves en situation de handicap doivent participer aux activités organisées pour tous les élèves dans le cadre du projet d’école ou d’établissement.
Source : circulaire du 21 août 2015
Elise Brissaud