Signée par l'ancienne ministre des affaires sociales, une circulaire publiée au dernier bulletin officiel "Santé-Protection sociale-Solidarité" positionne à nouveau les établissements et services médico-sociaux (ESMS) comme acteurs incontournables du développement du service civique.
En vue d'atteindre l'objectif maintenu à 25 000 missions proposées cette année aux jeunes volontaires, les directeurs généraux d'agences régionales de santé (ARS) ont été chargés de rappeler notamment à ces structures le cadre de référence fixé par circulaire fin 2015. Ce, alors que le service civique a été récemment réformé par la loi Égalité et son décret d'application du 28 avril 2017.
"L’ensemble des établissements et associations gestionnaires [doivent] à nouveau [être] incité à accueillir, sans limite quantitative, des jeunes en service civique", plaidait Marisol Touraine. Pas sûr que cette préoccupation figure parmi les priorités du nouveau gouvernement, le service civique n'ayant pas fait l'objet de propositions de la part d'Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle (il a plaidé en faveur d'un "service national obligatoire et universel" qui s'articulerait avec l'actuel service civique).
Source : circulaire du 17 février 2017, BO Social-Santé du 15 mai.
Sybilline Chassat-Philippe