Directions.fr : Le site des directeurs et cadres du secteur social et médico social

Travail adapté et protégé
Pour une éthique commerciale

24/09/2013
Sébastien Citerne, directeur général de l'Unea

« L’objectif est de faire en sorte que les financements prévus en faveur de l’emploi des personnes handicapées ne soient pas détournés et leur reviennent réellement », résume Gérard Zribi, président de l’Association nationale des directeurs et cadres des établissements et services d’aide par le travail –Esat – (Andicat). Indignation dans les rangs du secteur du travail protégé et adapté, devenu ces dernières années la cible de pratiques « douteuses » de certains acteurs, raconte Sébastien Citerne, directeur général de l’Union nationale des entreprises adaptées (Unea) : « De nombreux Esat et entreprises adaptées [EA] se retrouvent aujourd’hui pieds et poings liés par des contrats conclus avec des plateformes téléphoniques commerciales, qui emploient un discours misérabiliste voire culpabilisateur envers les entreprises soumises à l'obligation d’emploi des travailleurs handicapés [OETH]. En outre, [ces opérateurs] utilisent la raison sociale des structures pour vendre des produits jusqu’à dix fois le prix du marché ! » Des méthodes qui leur assurent des marges financières certaines et qui nuisent à l’image du secteur, dénonce encore Sébastien Citerne. 

Organiser un contrôle

En guise de contre-attaque, treize organisations font cause commune et publient un manifeste pour la déontologie des pratiques et des démarches commerciales. Un document de défense des valeurs portées par les Esat et les EA, destiné aux gestionnaires, aux chambres de commerce, mais aussi aux pouvoirs publics, en vue d'obtenir « l’organisation d’un contrôle, voire de sanctions », plaide l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei). Au-delà, les professionnels réclament des ajustements réglementaires, « nécessaires à l’évolution des pratiques ». Parmi ceux-ci ? Un alignement des modalités de calcul du recours à la sous-traitance par les donneurs d’ordre publics sur celles imposées au secteur privé assujetti à l’OETH. Une façon, là aussi, de revaloriser le travail des personnes handicapées.

Gladys Lepasteur

Publié dans le magazine Direction[s] N° 112 - octobre 2013






Ajouter un commentaire
La possibilité de réagir à un article de Direction[s] est réservé aux abonnés  du magazine Direction[s]
Envoyer cette actualité par email :
Email de l'expéditeur (vous)*

Email du destinataire *

Sujet*

Commentaire :

* Champs obligatoires

Le Magazine

N° 229 - avril 2024
Restauration collective. Trouver l'équilibre
Voir le sommaire

Formation Direction[s]
Offres d'emploi
Les 5 dernières annonces publiées
Conseil Départemental de la Seine Saint Denis

DIRECTEUR·RICE GÉNÉRAL·E DU CDEF 93

Conseil Départemental de la Seine Saint Denis

MEDECIN REFERENT MALADIES INFECTIEUSES

UDAF DE LA MARNE

DIRECTEUR DE POLE (H/F)

Le Département de la Manche

Responsable du territoire de solidarité Coutançais (f/h)

Département du Val-de-Marne

GESTIONNAIRE COMPTABLE (H/F)


Voir toutes les offres
Trophée Direction[s] : l'essentiel

Logo Trophée 2

Participez au Trophée Direction[s] 2023 !

Sous le haut patronage de :

Aurore Bergé, ministre des solidarités et de la famille,

Madame Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées,

et

Charlotte Caubel, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance.

 

En partenariat avec :

Logo Axiome

et