À l'approche de l'hiver, la priorité est de libérer, dans les "zones tendues", des places en centres d'accueil et d'hébergement. Pour ce faire, au 31 décembre 2009, 30 % des ménages logés dans les structures financées par l'État, "et qui sont prêts au logement" devraient avoir été orientés vers le secteur HLM. "Les associations demandent que tous les efforts de l'Etat soient portés en priorité dans les régions Ile-de-France et PACA", souligne Jeanne Dietrich, conseillère technique à l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss). Des capacités supplémentaires d'hébergement d'urgence devront être mobilisées pour accueillir les sans-abri. Et ce, quelle que soit leur situation administrative. "Nous appelons les associations à solliciter la tenue des comités départementaux de veille socialeafin d'assurer le pilotage local du dispositif hivernal et de débloquer certaines situations », insiste Sylvie Lewden, chargée de mission à la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars).
En cas de grippe A
Les effectifs du numéro d'appel 115 seront "ajustés" afin de traiter au mieux les signalements et les appels. Par ailleurs, dans chaque département et chaque grande ville, un ou plusieurs lieux d'accueil de jour resteront ouverts la nuit afin d'offrir un abri momentané à ceux qui ne souhaitent pas être hébergés. Le recours à l'hôtel sera strictement encadré et limité et devra reposer sur des établissements qui répondent aux normes de sécurité requises. En cas de pandémie de grippe H1N1, les structures d'accueil et d'hébergement fonctionneront normalement. Les personnes malades seront soignées sur leur lieu d'hébergement par des médecins libéraux. Ou hospitalisées en cas d'aggravation de leur état de santé.
Circulaire aux préfets du 16 septembre 2009
Circulaire N° DGAS/1A/2009/306 du 14 octobre 2009
Nadia Graradji