À leur tour, les foyers de jeunes travailleurs (FJT) doivent se conformer à des conditions techniques minimales de fonctionnement et d’organisation. Un récent décret précise leur public prioritaire : les 16-25 ans, en activité ou en insertion sociale et professionnelle, notamment à l’issue d’une prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). En tout état de cause, ils ne peuvent accueillir les plus de 30 ans. Mis en œuvre par une équipe spécifique, le projet socio-éducatif des structures vise à l’accès à l’autonomie et au logement indépendant des jeunes, rappelle le texte.
Ouverture sur l’extérieur
À ces fins, les FJT assurent des missions d’accueil, d’information et d’orientation en matière de logement. Sans compter, des actions en matière d’emploi, d’exercice de la citoyenneté, d’accès aux droits ou encore de formation. Par ailleurs, ils doivent proposer une possibilité de restauration (sur place ou à proximité), si les logements en sont dépourvus. Autant de services également ouverts aux non-résidants [1].
Enfin, tout gestionnaire de FJT créé après le 2 août 2015 doit désormais être agréé pour la gestion des résidences sociales, à moins d’en être expressément dispensé. « Le contrôle du respect de ce texte, d’application immédiate, peut intervenir à tout moment, y compris lors d’une inspection administrative », prévient l’avocat Olivier Poinsot.
Décret n° 2015-951 du 31 juillet 2015
[1] Sans limite d’âge pour l'accès à la restauration.
Gladys Lepasteur
Publié dans le magazine Direction[s] N° 134 - septembre 2015