Intrusion de personnes inconnues, attentats… les établissements relevant de la protection de l’enfance doivent se préparer aux situations d’urgence. Le ministère rappelle les responsabilités des gestionnaires et les mesures à prendre. Principale consigne ? Élaborer un protocole de mise en sûreté. Ce document écrit et affiché dans la salle réservé au personnel expose « de manière précise et claire » la conduite à tenir en cas de risque d’attentat « dans une zone proche de l’établissement et/ou susceptible de l’atteindre ». Deux hypothèses sont envisagées : l’évacuation ou la mise à l’abri. Dans la première, le protocole peut être similaire à celui prévu lors d'un incendie. Dans la seconde, un plan précise le parcours jusqu’au lieu de mise à l’abri choisi par le responsable de l’établissement. Globalement, il s’agit de maintenir les enfants et le personnel aussi loin possible du danger présumé et d'établir une communication avec les autorités locales en charge de la sécurité.
Participation des enfants
Ce protocole doit être testé et validé au moins une fois par an. Le gestionnaire peut solliciter l’appui des responsables locaux en la matière (conseillers de défense et de sécurité de zone des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale – DRJSCS…). Les entrées et sorties doivent aussi faire l’objet d’une vigilance constante et n’être autorisées qu’aux personnes bénéficiant d’un droit de visite autorisé par le juge ou le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les noms et photographies des personnels non permanents et des prestataires extérieurs réguliers doivent être communiqués à l’avance. Dès que leur âge le permet, les enfants accueillis participent aux exercices liés au protocole.
Circulaire ministérielle n° DGCS/SD2C/2016/261 du 17 août 2016
Noémie Colomb
Publié dans le magazine Direction[s] N° 146 - octobre 2016