Dix jours après le début du confinement, les services mandataires judiciaires à la protection des majeurs (SMJPM) pointent les dysfonctionnements qui compliquent l’accompagnement des plus isolés. Refus par les grandes surfaces des paiements en espèces, souvent seul moyen de règlement des personnes protégées, fermeture des services de la Poste, pourtant indispensables pour leur envoyer les bons alimentaires ou les attestations de circulation "en facile à lire et à comprendre"... Des documents trop souvent refusés lors des contrôles, déplore en outre l’interfédérale (Fnat, Unaf et Unapei) qui réclame des consignes nationales pour éviter la précarisation croissante des majeurs protégés isolés. La réunion de crise organisée le 25 mars aura-t-elle permis d’obtenir de premières garanties ?
Gladys Lepasteur