"En dépit du manque de masques, de solution hydroalcoolique, de gants, les professionnels de la protection de l’enfance poursuivent leur activité sur le front (...). Mais pour combien de temps encore ?", insiste la Cnape. Malgré de premières mesures, notamment un dispositif de signalement en ligne des violences aux enfants, les acteurs continuent d’alerter. Une trentaine d’associations et syndicats, avec des avocats dénoncent ainsi auprès de Matignon la situation dramatique de mineurs isolés sans protection. Et exigent "des mesures contraignantes pour imposer aux départements le respect de leurs obligations d’accueil provisoire".
Laura Taillandier