Saluant les efforts "inédits" de l’État pour soutenir les entreprises face à l'épidémie de Coronavirus, l’Udes relève toutefois les difficultés persistantes auxquelles sont confrontées celles de l’économie sociale et solidaire (ESS). D’abord en matière de soutien à leur activité économique : "Dans plusieurs régions, et au regard de leurs spécificités, elles se voient parfois refuser des [prêts bancaires], contredisant ainsi la consigne officielle donnée au niveau national", s’inquiète l’union qui réclame "des calages" rapides. Par ailleurs, l’accès au dispositif d’activité partielle est compliqué (complexité des dossiers, flou existant sur son articulation avec les aides publiques, traitement hétérogène des demandes en régions…). Autre motif majeur d’inquiétude ? Les risques pour la santé des salariés et des personnes accompagnées induits par la pénurie de protections individuelles. L’organisation plaide pour l’envoi de consignes aux directions régionales des entreprises (Direccte) pour sécuriser les gestionnaires. "Pour nos employeurs pleinement mobilisés sur le terrain, l’État, qui a besoin d’eux, doit les protéger en levant toutes les ambigüités qui peuvent entraver leurs missions sociales et médico-sociales", conclut le président Hugues Vidor.
Gladys Lepasteur