"Nous travaillons aujourd’hui dans l’urgence du déconfinement, mais aussi pour demain", a confié le 6 mai à la presse la directrice générale de la Cohésion sociale (DGCS) Virginie Lasserre. Laquelle a livré ses premières analyses sur la crise du Covid-19 frappant "les populations vulnérables que gère la DGCS dans ses missions de politiques publiques" (personnes âgées, handicapées, précaires …). Pour y répondre, la cellule d’urgence installée depuis fin février a facilité le déploiement de dispositifs "inédits" : fermeture d’établissements médico-sociaux, simplification administrative, mise à l’abri de 15 000 personnes à l'hôtel... Ou encore, "là aussi on en rêvait", le rapprochement de l’hébergement d’urgence avec le sanitaire (équipes mobiles, centres Covid dédiés…). "Beaucoup d’innovations ont vu le jour à l’initiative de l’Etat ou des territoires (collectivités, associations…). Nous les étudions pour voir lesquelles pourraient être pérennisées." En termes d’organisation aussi, "beaucoup de choses vont perdurer". Les réunions hebdomadaires (visio-conférence) mises sur pied avec les acteurs de chaque champ ont facilité les échanges continus. "La crise a permis de renforcer cela, parce qu’il n’y avait pas le choix." De quoi nourrir les plans de déconfinement sectoriels très "pratico-pratiques" promis pour la "fin de la semaine".
Gladys Lepasteur