Face à la part en hausse des détenus en situation de pauvreté, le ministère de la Justice avance de nouvelles mesures. L'assiette des bénéficiaires des aides en nature est élargie et le soutien en numéraire alloué aux personnes incarcérées dans le besoin passe de 20 à 30 euros. Le garde des Sceaux entend aussi mieux appréhender l'après-détention et clarifier les prérogatives des acteurs. Le rôle du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) est détaillé et ses partenariats avec les services de droit commun encouragés. Les liens avec les structures associatives doivent permettre de compléter l'accompagnement proposé.
Circulaire n° JUSK2204097C du 7 mars 2022
Laura Taillandier