Un nouveau métier voit le jour dans la convention collective nationale du 31 octobre 1951 (CCN 51) : celui de coordonnateur de secteur. L'aboutissement d'âpres négociations entre la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne à but non lucratif (Fehap) et les syndicats de salariés. En mars dernier, seules deux organisations, la CFE-CGC et FO, ont signé l'avenant relatif à ce métier, entré en application le 1er octobre. La CFDT et la CGT sont, quant à elles, non-signataires.
Niveau bac + 2
La mission du coordonnateur de secteur ? Assurer la mise en œuvre des activités des personnels intervenant à domicile. Ce métier est ouvert aux salariés titulaires d'un diplôme ou d'une certification de niveau IIII (bac + 2) ou ayant une expérience professionnelle reconnue par l'employeur. Dans le texte de la CCN 51, il est classé dans la filière « éducative et sociale », et dans le nouveau regroupement de métiers intitulé « technicien de l'intervention sociale». Au niveau de la rémunération, le coordonnateur de secteur bénéficie d'un coefficient de base de 450 points (440 pour le regroupement de métiers + un complément métier de 10 points). Concrètement, le salaire de base s'élève donc à 1971,45 euros brut.
Salariées enceintes
Autre changement dans la CCN 51 : depuis le 1er octobre, les salariées (à temps complet ou à temps partiel) enceintes bénéficient d'une réduction de 5/35e de leur durée de travail, à partir du troisième mois de grossesse. Cette réduction est répartie sur les jours de travail.
Enfin, le dernier avenant agréé concerne la prise en charge des frais de déplacement des salariés représentants des organisations syndicales lors des commissions paritaires. Elle est portée à 36 points et concernera trois délégués par syndicat. Rétroactif, cet accord s'applique aux commissions paritaires qui se sont tenues depuis le 1er janvier 2010.
Arrêté du 30 juillet 2010
Nadia Graradji
Publié dans le magazine Direction[s] N° 78 - novembre 2010