Les modalités du transfert des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) aux conseils généraux, telles que les laisse présager l’avant-projet de loi de décentralisation, sont loin de rassurer le secteur. La fédération d’employeurs Fegapei et le comité d’entente pointent, notamment, la remise en cause de l’indépendance de leurs décisions. Le sort réservé aux Esat inquiète également. Parmi les raisons invoquées ? Aucun dispositif national de régulation n’est prévu pour encadrer leur décentralisation. Le projet de texte définitif devrait être présenté au Conseil des ministres en février.
Aurélia Descamps
Publié dans le magazine Direction[s] N° 104 - février 2013