La stigmatisation croissante des plus démunis alerte le CNLE. Qui, le 17 octobre dernier, exprimait le vœu [1] de voir l’introduction dans la loi de la précarité sociale comme nouveau motif de discrimination. Le Conseil rejoint ainsi les positions du Défenseur des droits et de la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Autre motif d’inquiétude ? Le renoncement aux soins des personnes en situation de pauvreté, et le sort des familles hébergées en hôtel (insécurité alimentaire, enfants non scolarisés…), mis aussi en exergue par une étude de l’Observatoire du Samu social de Paris [2].
[1] Consultable sur www.cnle.gouv.fr
[2] Réformer l'hébergement d'urgence des familles, Samu social, septembre 2014
Justine Canonne
Publié dans le magazine Direction[s] N° 125 - novembre 2014