Le projet de loi sur l’asile, dans sa version provisoire disponible fin mai, fait déjà débat. « Il ne pose pas la question du rôle des associations dans le parcours et l’accompagnement du demandeur, déplore Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile. Le secteur est-il considéré comme un acteur fondamental ? Ne pas le protéger risque à terme de le fragiliser. » La réforme, dont l’examen en Conseil des ministres était attendu en juin pour une application avant la fin 2014, renforce en outre les missions de l’Ofpra et instaure un « dispositif d’hébergement contraignant permettant d’affecter le demandeur dans une région différente de celle où il se présente ».
Gladys Lepasteur, avec Justine Canonne
Publié dans le magazine Direction[s] N° 122 - juillet 2014