La décentralisation des politiques sociales est « inaboutie », juge la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mi-mars. En cause, un enchevêtrement d'interventions et une tension permanente entre les objectifs de solidarité nationale et la mise en œuvre par les collectivités dans le cadre du principe de libre-administration. Le tout avec des « disparités de qualité de service inexpliquées ». Pour y remédier, la rue Cambon propose un nouveau point d’équilibre autour de la notion de socle commun de services, adossé à des barèmes minimaux pour les prestations monétaires d’aide sociale, les départements étant susceptibles de les compléter. Ce, via une réforme d'envergure du dispositif de financement.
Laura Taillandier
Publié dans le magazine Direction[s] N° 218 - avril 2023