Différences "notables" entre sommes annoncées et réellement perçues, nombre encore trop important de professionnels toujours exclus du Ségur, gestionnaires contraints de puiser dans leurs fonds propres pour verser les revalorisations… Deux ans après la Conférence des métiers, l’Uniopss relaie les difficultés constatées sur les territoires. "Le compte n'y est pas !, souligne-t-elle. C’est à l’État et aux 101 départements de France de prendre leurs responsabilités, puisqu’il s’agit de la mise en œuvre de leurs propres politiques publiques." Et de réclamer l’installation du Comité des métiers promis en 2022 ou encore l'extension de la dernière recommandation patronale d’Axess (en cours d’agrément) aux salariés non couverts par les conventions collectives CCN 51 et CCN 66. Tout en appelant les autorités publiques à engager "des travaux concrets permettant de connaître leurs trajectoires budgétaires pour revaloriser les métiers de l’humain".
Gladys Lepasteur